En 2024, 29 États font partie intégrante de l’espace Schengen. Grâce à la mise en place de cette zone sans contrôle aux frontières en 1997, près de 420 millions d’habitants de l’UE peuvent voyager à leur guise aux quatre coins de l’Europe.
Cet espace, qui permet avant tout une mobilité pour les travailleurs, a contribué à l’essor du tourisme entre pays de l’Union. En 2016, France Stratégie soulignait qu’en cas d’abandon des accords de Schengen, les flux touristiques pourraient s’en trouver sérieusement affectés. « En effet, les visiteurs devraient se limiter à un seul pays ou bien déposer plusieurs demandes de visa pour leurs déplacements dans l’espace Schengen. »
D’importantes retombées économiques
Si un contrôle renforcé des passages en voitures particulières et un contrôle systématique des camions étaient mis en place aux frontières, la baisse des recettes touristiques pour la France est estimée à près d’un milliard par an. L’Union européenne a ainsi permis à ses États membres de booster leur tourisme.
À LIRE AUSSI Tourisme en Europe : le flou et la confusion de la CommissionEn vue de la préparation d’un article sur les conséquences de Schengen sur le tourisme, nous sollicitons nos lecteurs et souhaitons que vous nous racontiez des expériences de vacances insolites en Europe. Vous avez réalisé des road trips en Europe ? Vous avez traversé l’Europe en train ? Vous avez découvert des lieux cachés aux tréfonds de l’Union européenne ? Vous êtes un « excursionniste », un touriste qui passe une journée seulement dans un État membre ? Vous êtes parti sur un coup de tête dans un autre pays de l’Union ? Pensez-vous qu’en cas d’abandon de Schengen, vous suspendriez des projets de voyage ? Tous vos témoignages nous intéressent. Vos histoires nous serviront à la rédaction d’un article. Merci.
