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quel bilan au premier semestre 2024 ?

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Ce jeudi 11 juillet 2024, le SRI et l’UDECAM ont publié la 32e édition de l’Observatoire de l’e-pub, une étude réalisée par le cabinet Oliver Wyman. Lancée en 2009, cette enquête destinée “aux acteurs de l’écosystème publicitaire” (régies, Adtechs, agences, annonceurs) se concentre sur l’analyse de l’évolution et de la répartition des revenus de la publicité digitale en France, tout en offrant des prévisions pour l’année en cours. En voici les principaux enseignements.

La publicité digitale en France : le bilan au premier semestre 2024

Bonne nouvelle pour les annonceurs et les régies : les indicateurs sont au vert au premier semestre 2024, “après un premier semestre 2023 médiocre”, contextualisent le SRI et l’UDECAM. Le marché de la publicité digitale, tous leviers confondus, “reprend son rythme de croissance”, enregistrant une hausse de 14 % par rapport à la même période en 2023. Cette progression, constatée sur l’ensemble des leviers digitaux, est “en ligne avec l’évolution moyenne constatée depuis 2014 (…) sur les premiers semestres”, en dépit d’un “contexte macroéconomique et politique toujours difficile, gage de l’exceptionnalité de ce marché”, se réjouit Emmanuel Amiot du cabinet Oliver Wyman.

Voici les principaux chiffres à retenir sur le marché de la publicité digitale en France au premier semestre 2024 :

  • Recettes : environ 5 milliards d’euros, contre 4,3 milliards au premier semestre 2023 (+ 14 %),
  • Taux de croissance annuel moyen (depuis 2014) : 13 %,
  • Répartition des leviers digitaux : Search (45 %), Social (28 %), Display (19 %), Affiliation, emailing et comparateurs (9 %).

Dans ce marché en croissance, le trio Google-Meta-Amazon (GMA) continue de progresser avec une part de marché à 71 % et la part des acteurs européens est en légère baisse, à 20 % du marché total, précise le cabinet Oliver Wyman.

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En baisse par rapport au premier semestre 2023, le Search pèse toujours 45 % des recettes de la publicité digitale. © Oliver Wyman/SRI/UDECAM

Un marché publicitaire toujours porté par le Social et le Display

Si tous les leviers digitaux progressent, le SRI et l’UDECAM rappellent que le marché publicitaire est “principalement tiré par le Social (+25 %) et par le Display (+15 %)” au premier semestre 2024, tandis que le Search, qui pèse toujours 45 % des recettes publicitaires, reste stable sur la période (+11 %). “Le Search ‘hors Retail’ semble atteindre une forme de maturité (+8 %) avec une part à 36 %”, complètent les organismes.

Voici la répartition des principaux leviers digitaux au premier semestre 2024, selon leur poids sur le marché publicitaire :

  • Search : 45 % de part de marché (2,24 milliards d’euros)
  • Social : 28 % de part de marché (1,39 milliard d’euros)
  • Display : 19 % de part de marché (940 millions d’euros)
  • Affiliation, emailing et comparateurs : 9 % de part de marché (450 millions d’euros)

Par ailleurs, le Retail media continue de croître après avoir franchi le seuil du milliard d’euros de recettes en 2023. Affichant une progression de 18 %, “il est l’un des leviers qui ont le mieux performé ce semestre”, soulignent le SRI et l’UDECAM, notamment grâce au Retail Search (+25 %). Il contribue à 14 % de la croissance du marché.

Le retail media progresse de 18 % au premier semestre 2024. © Oliver Wyman/SRI/UDECAM

Au premier semestre 2024, la vidéo représente près d’un quart du marché total (1,2Md€) et 51 % des recettes Display (45 %) + Social (55 %). Ce format s’affirme donc comme levier majeur du marché avec une dynamique forte tant sur le Social (+26 %) que sur le Display (+23 %), complète le cabinet de conseil.

La publicité digitale en France : les perspectives pour le second semestre 2024

Moins optimiste pour ce second semestre, le cabinet Oliver Wyman anticipe un ralentissement, conformément à ses précédentes prévisions. L’évolution du marché restant corrélée à celle du PIB français, qui a été réajustée à la baisse par la Banque de France, le cabinet de conseil mise sur une croissance annuelle de 10 % pour l’année 2024. Cette décélération est également attribuée à d’autres incertitudes liées au contexte politique et à la situation géopolitique mondiale. Mais “le marché reste porté par des tendances positives”, rappelle l’organisme, telles que le développement des leviers émergents, le dynamisme du format vidéo ou le ralentissement de l’inflation.

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