« Les velléités extérieures de nous imposer l’importation de modes de vie et de pensée contraires à nos valeurs risquent de constituer un nouveau casus belli », a prévenu, jeudi 16 mai, Ousmane Sonko devant des étudiants à Dakar lors d’un discours consacré aux relations entre l’Afrique et l’Europe pendant lequel il a vivement critiqué la politique française sur le continent.
Le premier ministre sénégalais a dit respecter le fait que, selon lui, la défense des minorités sexuelles soit « érigée en débat prioritaire au sein des opinions occidentales ». Mais dans des pays comme le sien, cela soulève « énormément de tensions et d’incompréhensions tant elle met face à face des cultures, des civilisations et des systèmes politiques à la vision diamétralement opposée », a-t-il ajouté.
L’homosexualité est largement considérée comme une déviance au Sénégal, où la loi réprime d’un emprisonnement d’un an à cinq ans les actes dits « contre nature avec un individu de son sexe ».
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