A un peu plus d’un an des municipales 2026, la ligne de départ pour la course à la mairie de Paris est déjà bien fournie. Sans attendre qu’Anne Hidalgo annonce qu’elle ne se représentera pas à un troisième mandat – ce qu’elle a fait, mardi 26 novembre, dans un entretien au Monde –, les actes de candidatures se sont multipliés ces dernières semaines, à gauche comme à droite.
Au sein du Parti socialiste, le sénateur et président du groupe Paris en commun au Conseil de Paris, Rémi Féraud, est le candidat désormais officiellement soutenu par Anne Hidalgo. Ancien maire du 10e arrondissement et fidèle de longue date de la maire sortante, il avait fait un pas en avant le 11 novembre en déclarant qu’il se « prépar[ait] » à être candidat aux municipales pour la gauche. Pendant longtemps, ce rôle de dauphin a été endossé par Emmanuel Grégoire, jusqu’à ce qu’il quitte l’Hôtel de ville pour être élu à l’Assemblée nationale lors des législatives anticipées de juillet.
« Plus déterminé que jamais » à prendre le fauteuil de la maire, avec qui il est aujourd’hui en froid, il a déclaré le 19 novembre vouloir « porter une nouvelle histoire pour Paris, une nouvelle proposition, un nouveau projet » et avoir déjà le soutien de 450 militants socialistes de la fédération de Paris (sur 3 000). Il doit d’ailleurs donner le coup d’envoi de sa campagne lors d’un rassemblement mardi.
Gabriel Attal candidat ?
Les deux socialistes devront compter avec le sénateur et coprésident du groupe Communiste et citoyen au Conseil de Paris : Ian Brossat a fait savoir quelques jours après Emmanuel Grégoire qu’il était lui aussi « disponible » et prêt à participer à une éventuelle primaire en cas de non-candidature d’Anne Hidalgo. Chez Les Ecologistes, qui font aussi partie de la majorité municipale, personne ne s’est pour le moment déclaré mais les militants parisiens ont écarté, pour la première fois, le principe d’une candidature autonome de principe. Mais le sénateur de Paris Yannick Jadot ou l’adjoint à la maire David Belliard, qui était déjà candidat en 2020, pourraient être tentés, d’autant qu’ils estiment que le temps est venu pour qu’un des leurs occupe la place de numéro un à l’Hôtel de ville.
Du côté de La France insoumise, avec qui les socialistes et les communistes refusent de s’associer, la question des listes n’est pas encore à l’ordre du jour et l’idée d’une candidature de la députée de la 6e circonscription de Paris, Sophia Chikirou, n’est encore qu’une hypothèse.
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