La présidence de la République a démenti, vendredi 20 décembre, des informations publiées dans une enquête du Monde selon lesquelles le chef de l’Etat aurait déclaré, en 2023 devant son ministre de la santé d’alors, Aurélien Rousseau, que « le problème des urgences dans ce pays, c’est que c’est rempli de Mamadou ».
« L’Elysée dément fermement ces propos rapportés qui n’ont fait l’objet d’aucune vérification auprès de la présidence avant publication », a réagi vendredi l’entourage d’Emmanuel Macron. Le Monde maintient ses informations.
Avant ce démenti, les réactions politiques s’étaient multipliées à gauche, jeudi. « Ces propos racistes du président de la République, rapportés par le journal Le Monde, sont une insulte à la République. C’est une honte absolue. Vivement qu’il s’en aille », avait écrit sur X le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, s’indignant comme de nombreux députés de son mouvement.
« Tout y passe : racisme, homophobie, sexisme. Le tout enfermé dans un palace doré, loin du regard des Français, à qui il fait la morale à longueur de journée », avait fustigé pour sa part le député de la Somme, François Ruffin, citant également d’autres phrases attribuées au locataire de l’Elysée par cette enquête du Monde. « Hier, on a pris connaissance de propos homophobes extrêmement choquants du président de la République à propos de Gabriel Attal. Aujourd’hui ce sont des propos sexistes (…) On attend demain avec impatience… », a dénoncé sur X Mme Tondelier.
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