Emmanuel Macron, depuis le sommet du G7, dit qu’il ne « croit pas » être affaibli à l’étranger après la dissolution

Alors que les discussions se poursuivent dans les treize départements d’Occitanie pour définir le casting complet des candidatures du « front populaire », Carole Delga, présidente socialiste de la région, pourrait soutenir des candidats dissidents dans certains départements, face à des candidatures « insoumises ». Cela s’était produit en 2022 dans une quinzaine de circonscriptions de la région, avec des succès divers. Quatre de ces dissidents avaient franchi le premier tour, et trois furent élus. Dans un premier temps Laurent Panifous, dans la 2^e circonscription de l’Ariège, ainsi que David Taupiac dans la 2^e circonscription du Gers. Puis Martine Forger, élue en 2023 en Ariège, lors d’un nouveau vote après l’annulation de la première élection.

Selon Kamel Chibli, vice-président de la région et proche de M^me Delga, « on discute encore, mais Martine Forger et Laurent Panifous ont déposé leur candidature en Ariège. Pour le reste, nous ne céderons pas d’un pouce face à LFI ».

Dans le Tarn, la députée sortante Karen Erodi (LFI) sera à nouveau candidate, mais Christophe Ramond, le président socialiste du département, lui aussi proche de M^me Delga, se démène pour que la socialiste Eva Géraud soit investie, au risque d’une double candidature.

A Toulouse (Haute-Garonne), les cinq députés Nupes seront reconduits, mais dans la 10^e circonscription, le maire socialiste d’Ayguesvives et président du Sicoval, Jacques Oberti, pourrait être préféré à la conseillère municipale toulousaine Agathe Roby (LFI).

Au niveau national comme en Haute-Garonne, c’est le président socialiste du département, Sébastien Vincini, qui mène les négociations. En 2022, il s’était opposé à la ligne conduite par Carole Delga.