Les premières manifestations contre l’extrême droite ont commencé partout en France, de dizaines de milliers de personnes attendues
Dans certaines régions, les cortèges des manifestations contre la montée du Rassemblement national, attendues ce week-end dans toute la France, se sont déjà élancés. C’est le cas à Bayonne, Toulon, Nancy ou Valenciennes.
« La République en flammes », « L’extrême droite est un danger mortel », affichent les banderoles de manifestants à Nancy, où défilent plus d’un millier de personnes parmi lesquelles de nombreux jeunes, mais aussi des personnes âgées et des familles. Sur X, l’union départementale de Meurthe-et-Moselle de la CGT estime à 5 000 le nombre de participants.
A Clermont-Ferrand, entre 2 600 (selon la préfecture) et 5 000 personnes (selon les syndicats) ont manifesté. Au Puy-en-Velay, ils étaient 580, selon les autorités. A Reims, ces dernières ont compté plus de 500 personnes, contre 700 à 800, selon la CGT.
A Bayonne, le cortège où les jeunes étaient très présents a rassemblé 3 700 personnes, selon les organisateurs, dans une ville où l’opposition à la réforme des retraites réunissait régulièrement plus de 10 000 personnes.
« Par notre raz-de-marée populaire, nous allons empêcher la catastrophe organisée », a déclaré samedi Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, sur BFM-TV.
« On est à un moment historique », a pour sa part affirmé sur France Inter la cheffe de la CFDT, Marylise Léon, appelant à la mobilisation contre le « programme mortifère de l’extrême droite pour les travailleurs et les travailleuses ».
A Paris, le cortège partira à 14 heures pour emprunter l’itinéraire République-Bastille-Nation. Une manifestation est prévue à Lyon dimanche. De source policière, de 300 000 à 350 000 personnes sont attendues, dont 50 000 à 100 000 dans la capitale. Quelque 21 000 policiers et gendarmes seront mobilisés.