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« Les débats publics en Europe sont souvent focalisés sur les migrations irrégulières et négligent d’autres dimensions importantes comme les politiques d’intégration »

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A dix jours du scrutin, Gabriel Attal tacle le Rassemblement national et La France insoumise

A dix jours des élections européennes, le premier ministre français s’en est pris sur RTL à ceux qu’il a qualifiés d’« extrêmes », le Rassemblement national (RN) et La France insoumise (LFI). En dénonçant la « grosse ficelle » du RN consistant à « faire croire à un plan caché » du gouvernement, M. Attal a affirmé que le programme du parti d’extrême droite « équivaudrait à une sortie de l’Europe pour la France », et appelé les électeurs à « ne pas [être] les Britanniques qui ont pleuré après le Brexit ».

Si le RN ne fait plus campagne pour la sortie de l’Union européenne, le premier ministre a listé le non-respect « des règles du marché unique, [le non-paiement] de la cotisation de la France à l’Union européenne, [le non-respect de] la plupart des traités » comme étant au programme du RN, et conclu qu’alors « la réalité, c’est qu’on n’est plus dans l’Union européenne ». En convoquant à nouveau la situation au Royaume-Uni, M. Attal a expliqué que le pays connaissait, depuis sa sortie de l’Union, « plus d’immigration illégale que jamais, [et] des difficultés économiques massives ».

Le premier ministre a ensuite estimé que « ce qui différenci[ait] les partis de la Nupes [était] la couleur du bulletin de vote », en affirmant que Raphaël Glucksmann en faisait « évidemment » partie. Sur l’intégration du nucléaire en Europe, le plan de relance européen ou encore le pacte sur la migration et l’asile, LFI, Les Verts et M. Glucksmann ont voté contre, a-t-il fait valoir. « Quand LFI siffle, la Nupes [Nouvelle Union populaire écologique et sociale] accourt », a encore tancé M. Attal. Et d’ajouter : « La politique [de LFI] est de découper la France en tranches et d’en presser le jus électoral, et, une fois qu’il n’y en a plus, de passer à autre chose. Aujourd’hui, c’est Gaza, avant, ça a été le pouvoir d’achat ; avant ça, les quartiers populaires, et avant ça, encore autre chose. »

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