Malgré le couvre-feu mis en place à Nouméa, les graves violences qui ont débuté lundi dans tout l’archipel ont repris mardi soir dès la nuit tombée, marquée par de nombreux incendies, pillages et tirs, y compris contre les forces de l’ordre. Les émeutes ont provoqué la mort de deux personnes. La première est morte pendant la nuit de mardi 14 à mercredi 15 mai, victime d’un tir « de quelqu’un qui a certainement voulu se défendre », a annoncé le haut-commissaire de la République, Louis Le Franc, sans donner d’autres détails. Les circonstances de la seconde mort, survenue mercredi et confirmée par M. Le Franc, n’ont fait l’objet d’aucune précision. Les violences sont alimentées par le projet de réforme de la Constitution visant à élargir le corps électoral – figé depuis l’accord de Nouméa de 1998 – en l’ouvrant aux personnes résidant depuis dix ans dans l’archipel.
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