Douloureux symbole : à l’embarcadère qui relie Petite-Terre à Mamoudzou, le panneau tricolore proclamant « Mayotte est française et le restera à jamais » a été renversé. Le passage du cyclone Chido, samedi 14 décembre, dévastateur pour le 101e département français de l’océan Indien, pose un défi, aussi énorme qu’immédiat, au nouveau premier ministre, François Bayrou. Celui-ci affirme « mobiliser l’ensemble des moyens » de l’Etat pour faire face.
De son côté, Emmanuel Macron a exprimé dimanche depuis la Corse, à l’issue de la visite du pape, sa « pensée pour nos compatriotes de Mayotte qui ont subi ces dernières heures le plus terrible » et promis « d’agir ».
Avec « certainement plusieurs centaines de morts », peut-être « quelques milliers », selon le préfet François-Xavier Bieuville qui s’exprimait dimanche soir, c’est une tragédie nationale qui se profile. Un peu plus tôt, le ministre démissionnaire des outre-mer, François-Noël Buffet, s’est voulu prudent, indiquant au Monde que le bilan humain « reste impossible à dresser ». « Les dégâts matériels extrêmement importants se chiffreront probablement en milliards d’euros », a-t-il ajouté.
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