Home Politique Non-lieu prononcé pour François Asselineau dans l’enquête pour harcèlement et agressions sexuelles

Non-lieu prononcé pour François Asselineau dans l’enquête pour harcèlement et agressions sexuelles

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Deux juges d’instruction ont rendu le 6 décembre une ordonnance de non-lieu pour le président de l’Union populaire républicaine (UPR), François Asselineau, dans les investigations qui le visaient depuis 2020, a appris l’Agence France-Presse (AFP), jeudi 26 décembre, de source proche du dossier confirmée par le parquet de Paris, qui a annoncé faire appel de cette décision.

Les magistrats « ont ainsi rejeté l’ensemble des sept chefs de mise en examen qui avaient été retenus contre François Asselineau et qui comprenaient des accusations d’“agressions sexuelles” et de “harcèlement” », a réagi auprès de l’AFP Me Pierre Darkanian, avocat du chef de l’UPR, âgé de 67 ans. « François Asselineau réaffirme sa sérénité dans le cadre de cet appel et attend que la chambre de l’instruction confirme l’abandon de toute charge à son encontre », a précisé Me Darkanian.

Le parquet avait requis le 14 décembre 2023 que M. Asselineau soit jugé devant le tribunal correctionnel « pour tentatives d’agression sexuelle aggravée et harcèlement moral au travail auprès de deux de ses collaborateurs, ainsi que pour actes d’intimidation en vue de déterminer l’un d’eux à ne pas déposer plainte ».

François Asselineau dénonçait des « calomnies »

Une enquête préliminaire avait été ouverte le 15 mai 2020 pour étudier la plainte déposée dix jours auparavant par « un collaborateur au sein de l’UPR qui affirmait avoir été harcelé dès son embauche en 2019 et s’être vu imposer des baisers », a rappelé le parquet. Un second collaborateur avait porté plainte le 25 juin 2020 « pour des faits similaires en 2018 », a-t-il ajouté.

Lors de sa garde à vue en février 2021, François Asselineau avait été confronté aux deux plaignants qui avaient maintenu leurs versions des faits. Le président du parti pro-« Frexit » avait contesté les accusations, les qualifiant de « calomnies ». Il avait été mis en examen pour harcèlement moral, harcèlement sexuel, agressions sexuelles par personne ayant autorité et intimidation d’une victime et placé sous contrôle judiciaire.

Son entourage avait alors dénoncé une « procédure judiciaire initiée par deux anciens employés du mouvement, concomitamment à une tentative de prise de contrôle de l’UPR par une poignée d’adhérents » au printemps 2020.

Partisan d’une sortie de la France de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, François Asselineau avait obtenu 0,92 % des voix à l’élection présidentielle de 2017.

Le Monde avec AFP

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