Home Politique pouvoir d’achat, blocage des prix, Smic à 1 600 euros net…

pouvoir d’achat, blocage des prix, Smic à 1 600 euros net…

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Les différents partis de gauche se sont réunis, vendredi 14 juin, afin de présenter leur contrat de législature. Ils ont défini des priorités pour leurs quinze et cent premiers jours, ainsi que pour les mois suivants, une fois les grands chantiers lancés.

Il est prévu d’augmenter le salaire minimum net mensuel de 200 euros, à 1 600 euros. C’est à ce jour le seul salaire indexé sur l’inflation. Entre le 31 décembre 2020 et le 1er janvier, il a ainsi progressé de près de 14,8 %, tandis que les autres salaires augmentaient moins vite (+ 10,9 % pour le salaire horaire de base des employés et ouvriers). Le Nouveau Front populaire promet également « d’indexer les salaires sur l’inflation », une revendication portée par les syndicats CGT, FO et CFE-CGC comme par le Parti communiste et La France insoumise.

La mesure peut se montrer coûteuse pour les entreprises, surtout si elle concerne l’ensemble des salaires, y compris les plus hauts. Dans la proposition de loi qu’ils avaient déposée à l’automne 2023, les députés « insoumis » avaient ainsi proposé de n’indexer que les salaires jusqu’à deux fois supérieurs au salaire médian.

Le programme propose un « blocage des prix des biens de première nécessité », notamment dans l’alimentation, l’énergie, et les carburants. Cette mesure figurait dans le programme électoral de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) de 2022. Ce type de mesure, qui peut démontrer son efficacité en situation de crise et sur le court terme, se révèle souvent inefficace à plus long terme, estiment les économistes, car les entreprises s’adaptent à la nouvelle donne du marché, en ralentissant la production ou en diminuant l’offre sur les biens ou services dont les prix sont bloqués. A long terme, cette politique peut se traduire par des pénuries sur ces produits essentiels.

Il est prévu d’abolir « la taxe Macron de 10 % sur les factures d’énergie ». Le « contrat de législature » entend aussi annuler « la hausse programmée du prix du gaz au 1er juillet ». Pour lutter contre la pauvreté, il est prévu d’instaurer « la gratuité des premiers kilowattheures » électriques. Au-delà des cent premiers jours, une « planification écologique » est envisagée. Cela passe par le vote d’une nouvelle loi énergie climat, par un plan climat à l’horizon 2050, par la structuration de filières françaises et européennes de production d’énergies renouvelables, mais aussi par l’isolation complète des logements et de rénovation des bâtiments publics.

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