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« Situation plus calme » dans le Grand Nouméa, mais le contrôle de certains quartiers « n’est plus assuré », reconnaît l’Etat

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C’est quoi le CCAT ?

Arthur ?

La cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), mise en cause par le gouvernement dans les émeutes, a été créée par des militants indépendantistes historiques. L’objectif de ce collectif, né en novembre 2023, était d’organiser la contestation pour que l’Etat renonce au dégel du corps électoral calédonien.

La CCAT est montée en puissance au fil des mobilisations, avec jusqu’à 15 000 manifestants le 13 avril. Hormis lors du déplacement de trois ministres en février, ces rendez-vous se sont déroulés sans incident voire dans une ambiance festive, y compris dimanche à Nouméa, à la veille des premières émeutes.

Parmi les chefs de file de la CCAT figurent Christian Tein et Dominique Fochi, membres du principal parti indépendantiste de l’île, l’Union calédonienne – la frange la plus radicale du Front de libération kanak socialiste (FLNKS) –, aux côtés, notamment, de Marie-Pierre Goyetche, membre de l’Union syndicale des travailleurs kanaks et exploités (USTKE).

La CCAT a séduit des profils nouveaux – des familles et des jeunes – attirés par son discours de lutte graduée allant en théorie jusqu’à l’insurrection. Dans son dernier communiqué, la CCAT a réaffirmé que « les actions devaient être maintenues en phase (…) pacifique », tout en ajoutant : « Nous ne reculerons jamais jusqu’à l’indépendance. »

Cette organisation, dont la dissolution a été demandée par les non-indépendantistes, « est mafieuse, violente, commet des pillages, des meurtres » et n’est « pas politique », a accusé jeudi le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin. Mercredi, il a signé les cinq premiers arrêtés d’assignation à résidence de responsables présentés comme « violents ». D’autres assignations à résidence ont ensuite été annoncées, portant à trente le nombre de personnes incriminées, dont le ministère a refusé de communiquer les noms.

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