Le géant technologique a annoncé mercredi le lancement d’un nouveau programme pour start-up aux États-Unis, centré sur l’intelligence artificielle (IA). Avec cette énième structure d’accompagnement, Google veut œuvrer en faveur de la diffusion de l’IA dans tous les secteurs, notamment publics.
Google veut plus d’IA dans le public
Ce nouveau programme, d’une durée de trois mois, a été nommé « Google for Startups AI Academy : American Infrastructure ». Les candidatures sont d’ores et déjà ouvertes, la date limite de dépôt étant fixée au 17 juin.
Chaque participant devrait bénéficier d’une formation sur l’IA auprès d’experts. Les sociétés de certains secteurs pourront demander un soutien supplémentaire. Durant les 12 semaines du programme, un enseignement sur l’IA sera dispensé. Il a été développé par l’équipe People + AI Research (PAIR) de Google. Des ateliers de vente et de commercialisation devraient également être mis en place.
Tout l’intérêt de se lier avec une grande entreprise comme Google, c’est aussi d’agrandir drastiquement son carnet d’adresse et de pouvoir utiliser de nouveaux outils à la pointe. Les participants auront ainsi accès à des contacts dans le monde de l’IA, notamment via la communauté des anciens élèves des différents programmes de Google. Évidemment, les outils d’IA de cette dernière leur seront accessibles.
Un planning alléchant pour bon nombre de start-up, tant l’IA devient centrale dans l’économie et l’innovation. Toutefois, toutes les jeunes pousses ne pourront pas être sélectionnées. Pour cela, il faudra déjà avoir un pied dans l’intelligence artificielle. Celles utilisant cette technologie pour accroître la productivité ont par exemple leurs chances.
Tout comme celles qui y ont recours dans tout un tas d’industries, à l’image de l’agriculture, la santé, les télécommunications, l’énergie, l’éducation ou encore la sécurité. Tout autant de domaines généralement de l’ordre du public. Cela illustre l’objectif de Google : apporter l’IA dans des infrastructures publiques.
Les postulants utilisant l’IA pour prévenir des catastrophes naturelles, dans le développement durable, la gestion de l’eau ainsi que la logistique pourraient, eux aussi, faire partie des heureux élus. Ce programme, contrairement à la plupart des précédents, semble également un moyen de mettre en avant les applications réelles de l’IA.
La plupart du temps, ce sont les start-up créatrices d’outils et de nouveaux modèles de langage (LLM) qui sont concernées par ces accompagnements. Google veut ici se pencher sur les impacts concrets de la technologie dans la société.
