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un discret laboratoire européen et un gout prononcé pour les ex de Google

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Les cours de bourse de l’actuelle deuxième entreprise la plus précieuse du monde, Apple, sont plutôt calmes depuis un an. Les investisseurs s’inquiètent de voir Cupertino rater le coche de l’intelligence artificielle (IA) générative. Qu’ils se rassurent, les équipes, pleines d’anciens de Google, sont au travail, certaines opèrent discrètement en Europe.

Apple aime les start-up

La WWDC, la conférence développeur d’Apple prévue le 10 juin, sera très scrutée. La marque à la pomme devrait dévoiler ses avancées dans l’IA générative, si la technologie est bien intégrée à iOS18 comme certaines fuites le laissent entendre. Si oui, s’agira-t-il de modèles d’une entreprise tierce ou y aura-t-il un modèle interne, surnommé AppleGPT&nbsp?

Plusieurs équipes travailleraient à cette tâche dans divers lieux, Californie, Texas ou Seattle sont mentionnés. Le Financial Times y a ajouté Zurich. Selon le quotidien britannique il y aurait deux sites, dont l’un quasi secret, attelé à la création d’une IA générative. Un « Vision Lab » aurait été créé après le rachat de deux start-up locales, FaceShift spécialisée dans la réalité virtuelle et Fashwell, pour la reconnaissance d’image.

Apple a acquis une vingtaine de start-up dans l’IA ces dix dernières années, comme récemment la Française Datakalab ou la Canadienne DarwinAI. Pour des entreprises aussi riches, le rachat de start-up est un grand classique afin de dynamiser ou ouvrir un nouveau secteur. Ce qui ne va pas sans créer, parfois, des suspicions autour du respect du droit de la concurrence de ces groupes.

Il ne faut certes pas oublier le rôle précurseur de la marque à la pomme dans l’IA. Ce dernier est toutefois incarné principalement par Siri, racheté au début des années 2010. Apple n’agit pas différemment que ses grands concurrents et pourtant apparaît aujourd’hui légèrement en retrait alors que Google, Microsoft ou Meta voient leurs résultats trimestriels propulsés par l’IA.

Apple aime Google

Pour refaire ce retard, outre les investissements, Apple peut compter sur une équipe passée… Par Google. Sur la base des travaux de recherche, des profils LinkedIn, le Financial Times a compté 36 personnes à des postes clefs, issues de Mountain View. Dans un article de recherche publié en mars, six signataires sont de la même école.

Un goût peut-être lié au parcours de celui qui est chargé de la stratégie IA d’Apple depuis 2018, John Giannandrea. Il a dirigé la division recherche de Google sur cette technologie avant que cette dernière ne fusionne avec DeepMind. Là aussi, ce type de mouvement n’est en réalité pas rare pour les ingénieurs de haut niveau pour les entreprises de la Silicon Valley entendue au sens large.

Sur l’intelligence artificielle, Apple a choisi de se concentrer sur son produit phare, le smartphone. Google ou Samsung ont déjà un cran d’avance dans le domaine. L’enjeu de la prochaine WWDC sera donc important.

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