A Gaza où la situation reste catastrophique, le bilan des victimes continue de s’alourdir de jour en jour. Depuis le 7 octobre 2023, l’armée d’occupation a fait plus de 30.000 martyrs.
Le bilan de l’agression, lancée le 7 octobre dernier par l’armée d’occupation sioniste contre la bande de Gaza, s’est encore alourdi. Au 4 mars 2024, il s’établit à 30.534 martyrs et 71.920 blessés, a annoncé le ministère palestinien de la Santé.
Au cours de dernières 24 heures, 124 Palestiniens sont tombés en martyrs lors d’agressions qui se poursuivent sans interruption.
Les conditions du Hamas rejetées
C’est dans ce contexte de siège que les négociations sur une trêve dans la guerre entre le Hamas et l’entité sioniste, ont repris, ce lundi 4 mars au Caire après un appel de la vice-présidente américaine Kamala Harris à un « cessez-le-feu immédiat » dans la bande de Gaza menacée de famine.
L’Egypte, le Qatar et les Etats-Unis, qui font office de médiateurs, tentent depuis des semaines d’obtenir un accord de trêve permettant une libération d’otages retenus à Gaza en échange de prisonniers palestiniens.
Si le Hamas exige un retour dans le nord de Gaza des déplacés, une augmentation de l’aide humanitaire, un cessez-le-feu définitif et un retrait militaire israélien de Gaza pour accepter un accord, l’entité sioniste, quant à elle, qui ne participe pas aux négociations, rejette ces conditions.
L’ONU met en garde
Dans le même temps, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a exprimé sa crainte, aujourd’hui que la guerre à Gaza ne conduise « à une conflagration beaucoup plus large », devant le Conseil des droits de l’homme à Genève.
« Je suis profondément préoccupé par le fait que dans cette poudrière, toute étincelle pourrait conduire à une conflagration beaucoup plus large », a dit Volker Türk, ajoutant que « cela aurait des implications pour tous les pays du Moyen-Orient, et pour bien d’autres au-delà ».
Selon l’ONU la famine est désormais inévitable pour 2,2 millions des 2,4 millions d’habitants de Gaza auquel l’entité sioniste imposait déjà un blocus terrestre aérien et maritime depuis la prise du pouvoir par le Hamas en 2007.