La visite, jeudi du président de la République, Kais Saied à la sous-direction de l’équipement et à la sous-direction de la propreté de la municipalité de Tunis, a eu des conséquences : deux personnes ont été limogées.
La visite, jeudi dernier du président de la République, Kais Saied à la sous-direction de l’équipement et à la sous-direction de la propreté de la municipalité de Tunis où il a fait un constat accablant, a été suivie de deux limogeages.
Hier soir, le ministère de l’Intérieur a annoncé, dans un communiqué, que suite à cette visite aux sous-direction des équipements et de la propreté relevant de la municipalité de Tunis, et après avoir constaté de nombreuses infractions et des signes de négligence au sein des deux directions, il a été décidé de limoger le chargé de la gestion des affaires courantes de la municipalité de Tunis et le directeur général des routes, des espaces verts et des parcs de la même municipalité.
Kais Saïed, s’est rendu, jeudi 27 juin 2024, à la sous-direction de l’équipement et à la sous-direction de la propreté de la municipalité de Tunis, où il a constaté de nombreuses défaillances et des signes de négligence au sein de ces deux administrations.
Par la suite, le chef de l’État a tenu une réunion avec plusieurs responsables au siège de la municipalité de Tunis et les a mis face à leur responsabilité et à la nécessité de redresser rapidement la situation et de redoubler d’efforts pour répondre aux besoins des citoyens.
Lors de cette réunion, le président de la République a souligné que « la situation ne peut plus continuer ainsi, que ce soit en termes de ramassage des déchets, de fourniture de services aux citoyens, d’éclairage public, de gestion des cimetières, de l’entretien des parcs et espaces verts devenus pour la plupart des dépotoirs, voire même des entrepôts municipaux négligés et devenus dangereux ».
Le président de la République a conclu que l’Etat, dans nombre de ses structures, a besoin d’une révision globale et d’une responsabilisation de tous ceux qui ont commis des crimes contre le peuple tunisien dans les plus brefs délais.