Le rappeur tunisien Karim Gharbi, plus connu sous son nom de scène K2rhym, fait l’objet d’une enquête judiciaire pour des accusations de corruption électorale.
Selon des sources judiciaires, une enquête a été ouverte avant-hier lundi 5 août, à la demande du représentant du ministère public du tribunal de première instance de Jendouba. Cette procédure s’inscrit dans le cadre de l’article 161 (nouveau) de la loi n° 16 de 2014 sur les élections et les référendums.
Les accusations portent sur la distribution de dons en espèces ou en nature dans le but d’influencer les électeurs ou d’inciter ces derniers à s’abstenir de voter. Cette enquête fait suite aux investigations menées en juillet dernier contre quatre femmes accusées des mêmes faits. Ces dernières ont été condamnées mercredi dernier à des peines de prison allant de deux à quatre ans, avec exécution immédiate, et à une interdiction de leurs droits électoraux pour une durée de dix ans. L’une des condamnées est actuellement en cavale.
Le porte-parole du tribunal de première instance de Jendouba, Alaeddine Aouadi, a précisé que ces femmes avaient été accusées de recueillir des signatures contre rémunération en faveur de la candidature de K2rhym à l’élection présidentielle.