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Rached Ghannouchi et plusieurs dirigeants d’Ennahdha devant la Chambre pénale

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Plusieurs dirigeants du Mouvement Ennahdha avec à leur tête Rached Ghannouchi ont été renvoyés devant la Chambre pénale du Tribunal de première instance de Tunis pour complot visant à porter atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.

La Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis a décidé de renvoyer certains dirigeants du Mouvement Ennahdha dont Rached Ghannouchi devant la Chambre pénale du Tribunal de première instance de Tunis.

Ils doivent être poursuivis pour les chefs d’accusation relatifs à un complot visant à porter atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et à un attentat destiné à changer la nature de l’Etat et à amener la population à s’attaquer les uns les autres, conformément aux dispositions des articles 68 et 72 du Code pénal, a indiqué, ce mercredi 19 juin 2024, Habib Torkhani, porte-parole de la Cour d’appel de Tunis, dans une déclaration sur les ondes de Mosaique fm.

Rached Ghannouchi, Youssef Nouri, Ahmed Mechergui, Rafik Abdessalem, Maher Zid, Mohamed Smati, Mokdad Mejri, Belgacem Hassan, Mohamed Goumani, Abdallah Skhiri, Mouaffak Kaabi et Mohamed Chnina ont été renvoyés devant la 10ème Chambre d’accusation pour être poursuivis dans une affaire en rapport avec une réunion du Front du Salut au cours du Ramadan 2023.

Dans cette affaire, l’instruction a été clôturée au début de ce mois de juin par le juge d’instruction du Tribunal de première instance de Tunis. Les accusés font face à deux chefs d’inculpation : complot visant à porter atteinte à la sûreté intérieure et à changer la forme du gouvernement, ainsi qu’incitation des citoyens à s’armer les uns contre les autres.

Les faits remontent au mois de ramadan 2023, période durant laquelle un enregistrement d’une réunion entre certains des accusés a été diffusé sur les réseaux sociaux. Cet enregistrement, selon Mohamed Zitouna, contenait un appel à la désobéissance et avait été largement partagé sur des pages incitant contre les structures de l’État.

Mohamed Zitouna a également mentionné que les perquisitions menées au domicile de Rached Ghannouchi et dans d’autres lieux liés à lui ont révélé des preuves impliquant les autres accusés. Ces preuves incluent des plans visant à inciter contre les structures de l’État, la formation de groupes destinés à mettre en œuvre ces plans, et la préparation de quartiers généraux secrets.

Des ressources financières ont été mobilisées pour ces actions, et les réseaux sociaux ont été utilisés pour propager des rumeurs et des fausses informations, dans le but de susciter la désobéissance et de créer une confusion entre le peuple et les structures de l’État.

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