Le directeur général de l’Institut National des Grandes Cultures, Tarek Jarahi, a fait savoir que l’expérience de la culture de plusieurs variétés de blé dur dans les délégations de Dhehiba et Remada dans le gouvernorat de Tataouine a été réussie et encourageante dans l’optique d’atteindre l’autosuffisance en céréales, et ce malgré les lacunes enregistrées lors de cette première expérience dans ce domaine.
Il a précisé, dans une déclaration à la TAP, que l’État a programmé la culture de 1 560 hectares de céréales irriguées pour la saison en cours, dont la majorité se trouve dans les délégations de Dhehiba et Remada, où toutes les conditions de réussite sont réunies, selon ses dires.
Il a ajouté que l’Institut a mis à la disposition des agriculteurs trois semoirs, et que le ministère a fourni des quantités suffisantes de semences, d’engrais et de pesticides dans le cadre d’un programme national visant à élargir la culture des céréales irriguées d’année en année pour atteindre l’objectif visé.
À noter que l’expérience, lancée la saison passée, portait sur une superficie de 18 hectares, dont 5 hectares à Dhehiba, avec un rendement de 43 quintaux par hectare.
Le responsable a révélé que l’Institut et tous les acteurs concernés par ce programme ambitieux sont en train d’établir une méthode de travail collaborative dans le domaine de la formation et de l’orientation, en raison de leur importance pour garantir des résultats, guider les techniciens et les agriculteurs, et les accompagner dans cette expérience qui comporte certaines lacunes dues à la nouveauté de ce type de culture sur des surfaces exploitées pour la première fois.
Selon l’évaluation initiale, cette productivité est estimée à environ 40 % en raison de facteurs purement techniques, avec une attention particulière portée à l’application des techniques agricoles nécessaires cette année.