Preuve définitive que la situation de nos finances publiques est grave, même la gauche radicale commence à s’en préoccuper, elle qui avait pourtant longtemps expliqué que la dette n’était pas un problème puisqu’elle était illégitime et à ce titre n’avait pas à être remboursée. La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, s’est dit l’autre jour sur France Inter « très inquiète que la dette ait augmenté d’un tiers sous la présidence d’Emmanuel Macron ». Le président LFI de la Commission des finances, Éric Coquerel, vient quant à lui d’annoncer l’organisation après les élections européennes des « Dialogues de l’Assemblée nationale sur la fiscalité » avec l’objectif d’aboutir à des propositions « permettant une meilleure redistribution, un meilleur rendement et une hausse des recettes »…