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la Bourse de Paris quasiment imperturbable

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Plus de peur que de mal. La réaction de la Bourse de Paris ce lundi 8 juillet après le second tour des législatives est de faible ampleur. Les spécialistes des marchés avertissent cependant que l’impact de la dissolution sur les investisseurs sera durable.

Alors que les forces de gauche ont surpris tous les observateurs en arrivant en première position dimanche, la Bourse de Paris s’en est accommodée lundi. Mieux, si l’indice vedette CAC 40 a ouvert en baisse de 0,49 %, il gagnait 0,86 % à 7 741,35 points peu avant 11 heures, juste avant la remise de la démission attendue du Premier ministre Gabriel Attal. La réaction initiale est loin de celle du marché parisien au lendemain de la dissolution (- 2,37 % à l’ouverture) ou après le premier tour des législatives (+ 2,59 %).

Pour les marchés, la vision de l’après-élection n’a pas changé dimanche. Entre les deux tours, les observateurs financiers misaient déjà sur une absence de majorité qui allait empêcher le parti en tête de mettre en place son programme. Finalement, le Nouveau Front populaire compte autour de 180 sièges, le camp présidentiel autour de 160 et le RN et ses alliés plus de 140 sièges. Soit bien moins que les 289 sièges nécessaires pour avoir la majorité.

Un relatif immobilisme rassurant

Le soulagement se lisait notamment sur le cours des entreprises les plus mises à mal par le contexte de dissolution : TF1 (+ 5,31 %) et M6 (+ 3,97 %) bondissaient avec la moindre probabilité d’une privatisation de France Télévisions. Dans le bâtiment, Eiffage (+ 2,41 %) et Vinci (+ 1,90 %) augmentaient avec l’espoir qu’une renégociation des concessions autoroutières soit écartée, tandis que les banques (Crédit agricole + 2,09 %, Société générale + 1,80 %) montaient aussi.

Cependant, les premières réactions du marché ne donnent pas toujours une image fidèle des mouvements qui vont suivre et la tendance lundi pourrait se confirmer, comme la semaine suivant la dissolution provoquée par Emmanuel Macron, ou, au contraire, s’atténuer (comme pendant l’entre-deux-tours) en fonction des prochains événements politiques.


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