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en désaccord avec Jean-Luc Mélenchon, Raphaël Glucksmann affirme qu’« il n’y a rien de résiduel » dans les violences antisémites

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Au Cannet, François-Xavier Bellamy met dos à dos le camp présidentiel et le RN

Mercredi soir, la salle est pleine, les cheveux tirent surtout sur le blanc parmi les 1 500 personnes réunies pour le dernier « grand » meeting de François-Xavier Bellamy. Au Cannet, la droite cherche à mobiliser ses troupes à quatre jours d’une élection européenne décisive pour son avenir. « En 2019, on se croyait encore les rois du monde parce qu’on restait sur les 20 % de Fillon. Cette fois, on connaît le risque pour nous et toutes les forces du parti tirent dans le même sens ces derniers jours », veut croire Eric Pauget, député des Alpes-Maritimes venu en voisin.

A la tribune, un autre local chauffe la salle : Laurent Castillo. Numéro cinq sur la liste de François-Xavier Bellamy, le Niçois est ovationné quand il félicite l’eurodéputé « d’avoir mené le combat contre le hidjab au Parlement européen » ou après sa charge contre la tête de liste du camp présidentiel : « Oui, Mme Hayer, il existe un lien entre immigration et délinquance, contrairement à ce que vous prétendez », déclare ce professeur de médecine fraîchement entré en politique.

Eric Ciotti joue aussi à domicile. Le député des Alpes-Maritimes félicite M. Bellamy pour sa campagne mais n’oublie pas de saluer, au premier rang, « celui qui porte une immense part d’espérance pour le redressement de la France, mon ami Laurent Wauquiez ». Un clin d’œil appuyé en vue de la prochaine présidentielle. « Ayez confiance, nous sommes la droite du redressement », clame le président des Républicains dans un discours très offensif contre Emmanuel Macron, face auquel il appelle le peuple de droite « à (…) dire non dimanche, mais avec intelligence ». Comprendre avec un bulletin Bellamy plutôt que Bardella.

« Cette campagne n’aura pas été facile », admet la tête de liste LR avant d’entamer un discours sans notes ni pupitre. Pendant une heure, l’agrégé de philosophie a alterné l’humour (« Parfois, j’avais envie d’éteindre la télé pendant les débats, mais comme j’étais dans la télé… je n’ai pas pu ») et des attaques plus politiques pour renvoyer par exemple dos à dos la Macronie et le Rassemblement national (RN), « unis pour rejouer à l’infini cette opposition factice entre progressistes et populistes ».

«  Cela fait dix ans que les Français ont accordé le plus grand nombre de députés européens au RN. Ils n’en ont rien fait. Ils n’ont pas voulu mener un seul combat », a poursuivi l’eurodéputé. Persuadé de voir sa liste réaliser un résultat supérieur à 5 % dimanche, M. Bellamy s’est projeté sur l’après-9 juin. « Dès lundi, nous irons nous battre au Parlement européen pour demander ces changements dont la France à tellement besoin », dit le candidat dont la liste stagne toujours à 7 % dans les sondages. « On se battra jusqu’au bout  », assure Céline Imart, numéro deux de la liste LR. La droite n’a plus vraiment le choix.

Alexandre Pedro (envoyé spécial au Cannet)

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