Léon Deffontaines dénonce une gauche « captive » et voit en Jean-Luc Mélenchon « une figure repoussoir »
Dans les « 4 Vérités » sur France 2, Léon Deffontaines (Parti communiste français, PCF) a dit toujours croire en la possibilité d’un bon score de sa liste au scrutin européen, assurant que « les Français commen[çaient] à s’intéresser » à ces élections.
La jeune tête de liste communiste a notamment souhaité s’adresser aux électeurs du Rassemblement national (RN), estimant que s’« ils se sentent délaissés, méprisés, oubliés par la classe politique, c’est aussi de la responsabilité de Jordan Bardella et des députés » du RN. A l’affirmation « on n’a jamais essayé Jordan Bardella », M. Deffontaines répond « on est en train d’essayer [et] si les salaires n’augmentent pas, c’est parce que leurs 88 députés ont voté main dans la main avec la Macronie contre une loi qui permettait d’indexer les salaires sur l’inflation ».
Attaqué à plusieurs reprises par la tête de liste du RN, Jordan Bardella, sur son communisme, Léon Deffontaines a dit « assumer ». « Non seulement on peut être [communiste], mais je pense surtout que le Parti communiste est en train de renouveler le discours et l’offre politique à gauche », a-t-il ajouté, avant d’étriller une « gauche orpheline ».
Du haut de ses 28 ans, M. Deffontaines a dit avoir observé « deux échecs de la gauche » : celui de « la gauche de François Hollande qui a continué la politique libérale menée par Nicolas Sarkozy », et celui de « la gauche outrancière incarnée par Jean-Luc Mélenchon et la Nupes ». Estimant que M. Mélenchon est « une figure repoussoir », le candidat communiste « souhaite écrire une nouvelle page » d’une gauche qu’il estime pour l’instant « captive de deux offres politiques, une libérale et l’autre, outrancière ».
