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la fintech Spendesk s’offre sa première entreprise

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La licorne française Spendesk a réalisé sa première acquisition. Spécialisée dans la gestion de moyens de paiement pour les collaborateurs d’entreprises, la fintech a annoncé avoir acheté Okko, une société spécialisée dans la gestion des achats. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé, mais cette dernière est constituée …

La licorne française Spendesk a réalisé sa première acquisition. Spécialisée dans la gestion de moyens de paiement pour les collaborateurs d’entreprises, la fintech a annoncé avoir acheté Okko, une société spécialisée dans la gestion des achats. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé, mais cette dernière est constituée d’un mélange de titres et de liquidités.

Avec ce rachat, Spendesk, née en en 2016 au sein du start-up studio eFounders, va continuer sa diversification de services. À l’origine, la fintech proposait des cartes de paiement reliées à logiciel qui permettaient principalement de faciliter la gestion des notes de frais. Petit à petit, son offre s’est étoffée avec l’automatisation des dépenses, la gestion des factures et des budgets.

En s’appuyant sur l’expertise d’Okko et de ses cinq salariés, Spendesk va dorénavant faciliter la gestion des achats&nbsp: création de bons de commande, gestion des fournisseurs, anticipation des renouvellements de contrats. Ce nouveau service sera directement intégré dans la plateforme de la licorne française. A terme, la marque Okko, qui n’a même pas encore franchi le cap du premier exercice comptable, disparaîtra pour être totalement intégrée dans Spendesk.

« Avec cette acquisition, Spendesk est la première solution européenne à intégrer totalement la gestion des achats et des dépenses pour les entreprises comptant jusqu’à 1000 employés », se targue l’entreprise dans le communiqué d’annonce.

La licorne, qui compte 570 salariés, souhaite poursuivre un développement par l’acquisition de nouvelles entreprises. « Nous regardons activement d’autres opportunités pour accélérer notre feuille de route, des produits adjacents ou complémentaires à Spendesk », indique aux Echos Rodolphe Ardant, le cofondateur de l’entreprise.

Cette volonté n’est pour l’instant pas soutenue par une équipe dédiée à la fusion-acquisition. Toutefois, elle l’est par l’effervescence du marché de la gestion des achats d’entreprises. De nombreuses start-up viennent concurrencer les éditeurs historiques de logiciels BtoB, comme l’américain NetSuite ou l’allemand SAP.

Ces nouveaux acteurs tentent de se démarquer avec des solutions plus intuitives et ergonomiques, mais les solutions traditionnelles restent appréciées des clients, particulièrement des grandes entreprises. Bien que nécessitant une expertise pour la mise en place, ces dernières se distinguent avec de nombreuses possibilités d’interconnectivité de services sur mesure. Le développement par la fusion-acquisition pourrait ainsi participer à contrer cette concurrence. Spendesk n’est d’ailleurs pas la seule fintech à s’y intéresser. D’autres le font, notamment Qonto qui s’est offert Regate et Penta.

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