La start-up française Mistral AI est sur le point de conclure un accord pour lever 600 millions de dollars, selon le Wall Street journal. Une telle opération lui ferait atteindre 6 milliards de dollars de valorisation, seulement un an après sa fondation. Des investisseurs de renom Le mois dernier, les …
La start-up française Mistral AI est sur le point de conclure un accord pour lever 600 millions de dollars, selon le Wall Street journal. Une telle opération lui ferait atteindre 6 milliards de dollars de valorisation, seulement un an après sa fondation.
Des investisseurs de renom
Le mois dernier, les médias américains rapportaient que la jeune pousse levait effectivement des fonds. En revanche, ils tablaient sur une valorisation à 5 milliards de dollars. En atteignant les 6 milliards, Mistral triplerait sa valeur en seulement six mois. En décembre dernier, elle était évaluée à plus de 2 milliards de dollars, soit une multiplication par sept par rapport à l’été 2023.
Mistral compte actuellement 36 investisseurs, dont des géants de l’industrie comme Nvidia, Salesforce, Snowflake ou encore Databricks. D’après des informations recueillies par TechCrunch, le poids lourd DST cherche aussi à participer à ce nouveau tour de table. Il s’agit d’un bailleur de fonds de certains des plus grands noms de la tech, notamment Meta, Twitter, Snapchat, Spotify, WhatsApp, Alibaba et ByteDance.
La croissance fulgurante de Mistral AI, déjà considérée comme un champion technologique européen, témoigne de l’engouement autour de l’intelligence artificielle (IA) générative. La start-up s’est donné pour mission de concurrencer Microsoft ou OpenAI en proposant des outils moins onéreux aux entreprises.
Misant sur l’open source afin que tout le monde puisse les utiliser ou les adapter gratuitement, elle a déjà déployé trois grands modèles de langage (LLM). Parmi ses partenaires, Mistral compte également Google Cloud et Microsoft. La firme de Redmond distribue ses outils d’IA via son offre cloud, Azure.
Malgré la participation de nombreux groupes venus des États-Unis, la start-up défend une vision moins américanocentrée de l’intelligence artificielle, de quoi séduire davantage de clients européens.
Pas de SoftBank… Pour le moment
À noter que SoftBank ne devrait pas participer à ce nouveau tour de table. Des médias américains ont rapporté, en avril, que le conglomérat japonais était intéressé par l’entreprise. Une information qui tombe sous le sens, son PDG Masayoshi Son souhaitant revigorer son activité en misant sur l’IA. Il n’est toutefois pas exclu que SoftBank s’intéresse à Mistral à l’avenir.
Pour l’heure, Mistral AI n’a pas commenté cette nouvelle levée de fonds. Ses investisseurs existants comme General Catalyst et Lightspeed Venture Partners sont de toute évidence de la partie.
