Voici une idée déjà incarnée : l’Observatoire des inégalités vient de publier son troisième « rapport sur les riches en France ». Ce document annuel, établi par une association indépendante, bardé de données publiques, présenté de façon très didactique, est devenu un point de référence. Il alimente, avec l’établissement d’un seuil de richesse (comme il y a un seuil de pauvreté), le débat public.
Mais quel intérêt ? D’abord, un tel travail permet de décrire et d’apporter de l’information autour d’un thème central. Ensuite, une compilation organisée de données sur les riches et leurs richesses autorise de la comparaison dans le temps (quelles évolutions ?). Hélas, puisque très peu de pays opèrent de la sorte, il n’est pas possible de réaliser des comparaisons internationales. Troisième int…