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Adobe dévoile ses prédictions créatives pour 2025

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Comme chaque année depuis 2018, l’éditeur de logiciels a dévoilé, ce mardi 3 décembre 2024, Adobe Creative Trends, un rapport présentant les grandes tendances créatives pour l’année à venir. Réalisé par cinq experts de l’entreprise, en partenariat avec l’agence de publicité Havas Play, ce document vise à « explorer le paysage créatif pour identifier ce qui s’impose comme une tendance durable, par opposition à une simple mode passagère », précise Claude Alexandre, vice-président d’Adobe en charge des médias digitaux et des produits B2B. Entre désir d’évasion, réalité et surréalisme, voici quatre tendances qui pourront, en 2025, inspirer les graphistes, designers et professionnels du marketing.

1. Rencontre avec le fantastique

Cette tendance visuelle, qui fusionne culture et technologie pour dépeindre « un avenir où l’imagination ne connaîtrait aucune limite », précise Adobe, est étroitement liée à l’émergence de l’IA générative, un domaine où l’éditeur s’est solidement positionné grâce à son modèle Firefly.

Grâce aux outils de génération, qui facilitent la visualisation d’idées et offrent une « liberté d’expérimenter », les professionnels du design peuvent ainsi « conceptualiser n’importe quel scénario, aussi fantastique et surréaliste soit-il », précise Adobe. Dit autrement, la technologie permet aux artistes de « rendre possible l’extraordinaire », et d’ainsi créer des « visuels poétiques et irréels qui répondent à un désir d’évasion ». Ce mélange d’hyperréalisme et d’évasion se retrouve dans toutes les formes d’art, dont la publicité traditionnelle.

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Cette tendance est visible dans les contenus créés par l’IA, mais également dans les contenus traditionnels. © Adobe

2. Rire et légèreté

« Faire rire est souvent la manière la plus simple de créer une connexion », rappelle Adobe. Un constat qui explique pourquoi l’humour reste un levier favorisé par les annonceurs pour capter l’attention de leur coeur de cible, mais aussi pour élargir leur audience. « 90 % des consommateurs sont plus susceptibles de retenir les publicités drôles que celles dépourvues d’humour », rappelle l’éditeur.

Dans son rapport, Adobe observe que les professionnels du design ont ainsi tendance, ces derniers mois, à s’emparer et détourner des mèmes, ou à concevoir des campagnes à la fois humoristiques et percutantes, pour adopter un ton « plus humain et décontracté » tout en stimulant l’engagement et l’interaction avec les consommateurs. L’éditeur salue notamment une campagne réalisée par McDonald’s, qui a transformé le design de ses boîtes Happy Meal pour sensibiliser à la thématique de la santé mentale, ou la stratégie adoptée par Duolingo sur TikTok.

Cette tendance permet aussi d’aborder des questions sérieuses sans maladresses ni polémiques, et de multiplier ainsi les interactions fondées sur des expériences à la fois agréables et appropriées, précise Adobe.

L’humour, un levier puissant et régulièrement utilisé par les marques. © Adobe

3. Distorsion temporelle

« Le rétrofuturisme est en plein essor » annonce Adobe. Ce mouvement artistique, qui « imagine le futur à travers le prisme des visions passées », s’inspire notamment des œuvres de science-fiction des années 1960 et 1970, mais peut également intégrer des éléments historiques, issus de la Rome Antique ou des Années folles, contextualise l’éditeur.

Longtemps considéré comme une niche, le rétrofuturisme s’impose progressivement comme une « esthétique grand public ». Et il séduit particulièrement la génération Z « qui manifeste un intérêt, voire de la nostalgie pour ces périodes qu’elle n’a pas connu », en témoigne les 35,5 millions de publications incluant le hashtag #retrofuturism sur TikTok ou le regain d’intérêt pour les objets analogiques.

Mélanger les époques, une tendance en 2025 ? © Adobe

4. Immersion captivante

Derrière cet intitulé énigmatique se cache une tendance des marques à concevoir des campagnes marketing profondément immersives, voire à pondre des univers fictifs entiers, pour offre des « expériences sensorielles plus puissantes », d’après les experts d’Adobe. Ces derniers mois, les marques cherchent, en effet, à transporter leur audience « dans des mondes parallèles, à leur image », en recourant à divers moyens, du parc à thème à la réalité virtuelle. Ce phénomène de world building a été notamment visible après la sortie de Barbie au cinéma, quand Mattel a conçu des expériences immersives pour capitaliser sur le succès planétaire du film de Greta Gerwig.

Pour s’évader des écrans, le consommateur se tourne vers les expériences sensorielles, selon Adobe. © Adobe

Accéder au rapport complet

 

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