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Le député LFI Sébastien Delogu exclu quinze jours de l’Assemblée nationale pour avoir brandi un drapeau palestinien dans l’hémicycle

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Le député des Bouches-du-Rhône, Sébastien Delogu, a été exclu mardi 28 mai des travaux de l’Assemblée pour quinze jours de séance, et va être privé de la moitié de l’indemnité parlementaire pendant deux mois.

Au cours de la séance des questions au gouvernement, le député La France insoumise (LFI), avait plus tôt provoqué une interruption de la séance après avoir brandi dans l’hémicycle de l’Assemblée un drapeau palestinien, alors que le ministre Franck Riester répondait à une question de la députée LFI Alma Dufour sur la situation à Gaza.

La sanction proposée par le bureau de l’Assemblée a été approuvée par la majorité, la droite et l’extrême droite, la gauche s’étant largement prononcée contre au cours d’un vote par « assis levé » dans l’hémicycle.

La présidente Yaël Braun-Pivet, qui a dénoncé un comportement « inadmissible », avait annoncé, à la reprise de la séance, qu’elle convoquait « immédiatement » un bureau de l’Assemblée « pour pouvoir statuer sur le cas de M. Delogu ». Interrogé par la presse, M. Delogu a affirmé que son geste était une « initiative personnelle ».

Le règlement de l’Assemblée prévoit des sanctions contre tout membre « qui se livre à des manifestations troublant l’ordre ou qui provoque une scène tumultueuse ».

Gabriel Attal esquive une question sur la reconnaissance de l’Etat palestinien

Par ailleurs, lors de la séance, Gabriel Attal a esquivé une question sur la reconnaissance de l’Etat palestinien, le jour où l’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont officiellement franchi ce pas symbolique.

« Oui ou non, le gouvernement français va-t-il enfin reconnaître l’Etat de Palestine ? », a demandé la cheffe de file des députés écologistes, Cyrielle Châtelain, lors des questions au gouvernement, mardi 28 mai à l’Assemblée. Le premier ministre Gabriel Attal n’a pas répondu.

« A priori, c’est non, mais vous ne l’assumez pas », en a conclu la députée dans son droit de réplique. Mme Châtelain a aussi dénoncé « une réponse minable et politicienne » du chef du gouvernement. Elle lui a aussi demandé si la France allait prôner des « sanctions fortes à l’encontre du gouvernement israélien » auprès du Conseil de sécurité de l’ONU et de l’Union européenne face à l’offensive sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Gabriel Attal a accusé Cyrielle Châtelain d’être intervenue « pour appeler à un cessez-le-feu sans rappeler que nous avons des otages actuellement détenus et sans appeler clairement à leur libération ». « Avec la même vigueur qu’on appelle à un cessez-le-feu, on doit appeler à la libération de tous les otages, y compris de nos otages français », a-t-il martelé.

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Or Cyrielle Châtelain avait entamé son intervention en rappelant que « depuis plus de sept mois », les écologistes se joignaient « à la demande de libération des otages retenus par les terroristes du Hamas ».

Le Monde avec AFP

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